mardi 4 septembre 2012

Haruka 17


Haruka 17


Année : 2005
Réalisation, Scénario, etc. : Osamu Katayama, Jota Tsunehiro, Masakazu Kimura
 Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Aya Hirayama = Haruka Miyamae
Arata Furuta = Tsuyoshi Fukuhara
Takatoshi Kaneko = Saruo Momota
Atsushi Fukazawa = Kenzo Ogura
Yoko Oshima = Sachiko
Saki Seto = Yuri Sakura
Satoshi Hashimoto = Yoichi Matsunaga
Magii = Kengo Kuriyama
Tetta Sugimoto = Kohei Sakitani
Jiro Sato = Fumichiro Igasaki

Adaptation du manga "Haruka 17" par Sayaka Yamazaki

Le début :

 Haruka ne trouve pas de travail et ce n'est pas faute d'essayer. Comme l'idée de devenir une "freeter" l'effraie au plus haut point, elle se présente à un entretien pour un poste de manager dans une agence assez bizarre. Le patron l'engage, mais pas en qualité de manager: elle a été recrutée pour devenir une "idol"! Pire encore: bien qu'elle ait 22 ans, son patron exige qu'elle mente sur son âge. Elle devra faire croire qu'elle a 17 ans...
                       
Mes impressions :

 Est-ce que ça vous arrive de regarder un film ou une série en ayant le pressentiment que vous allez tomber sur une bonne grosse bouse... mais vous y allez quand même? Ben... c'est précisément ce qui m'est arrivé avec Haruka 17. Quant à savoir si c'est une bouse ou pas... ben, il faut lire la suite, je vais tout vous expliquer! (^^)


***

 Haruka 17 parodie le monde du divertissement nippon. Quelquefois, c'est drôle... malheureusement, c'est un peu trop lourdingue, parce que c'est bourré de stéréotypes et de gags pas forcément heureux. Je n'ai pas appris grand chose sur l'envers du décor, mais j'ai compris assez vite que là n'était pas le propos du drama, ce qui m'a un peu frustrée tout de même. C'est le genre de drama que l'on regarde pour décompresser car il ne se prend pas la tête au niveau de l'histoire, il n'y a pas de grands bouleversements, tout ou presque est prévisible. Il faut simplement se laisser porter par cette bluette truffée de références à d'autres dramas, films, etc. (et plus on en a vu, plus c'est drôle... enfin, normalement). Les quatre premiers épisodes sont très moyens, j'ai même été tentée de laisser tomber et puis à partir du cinquième épisode, ça s'est arrangé. Les deux derniers épisodes sont à mon goût les mieux réussis. Mes passages comiques favoris sont ceux où l'héroïne se rejoue une scène de drama ou de film avec un doublage pourri à souhait ^^. Autre gag que j'ai aimé: la référence amusante à Water Boys - le film - avec les mêmes musiques et tout le toutim. (Aya Hirayama a joué dans le film, j'adore ce genre de clin d'œil.)
 Lorsque j'ai dit plus haut que notre Haruka était tombée dans une drôle d'agence, c'était un euphémisme. "Fuku-Chan", le patron, attendait la jeune fille qui allait lui permettre de faire décoller son "Doumu Project" (ça ne s'invente pas!) et il est sûr qu'elle est cette personne. Il ne va pas la lâcher! Haruka a du potentiel et ce fin limier de Fuku-Chan l'a bien entendu capté immédiatement. Il rame pour transformer Haruka, mais il y croit dur comme fer! Et puis, il a comme on dit "le feu sacré". Ah ça oui, alors! Ne vous avisez pas de critiquer le monde du divertissement, parce qu'il va se lancer dans une tirade où il va vous expliquer l'importance qu'ont les "talento" et des "idol" dans la société. (^^) Le patron est incarné par Arata Furuta. Personnellement, je trouve qu'il est à sa place, il n'y a pas meilleur acteur pour un boss aussi hors norme et dans un environnement aussi spécial! (^^) On l'aime ou pas... moi, je l'adore!





  Les locaux de l'agence font un peu glauque, le personnel est plutôt déjanté et je vais sans tarder les passer en revue! Je commence par mon préféré: le maquilleur efféminé, Ogura-San (Atsushi Fukazawa). Il est franchement drôle, j'aime son côté excentrique, sa joie de vivre, ses bons conseils et le fait que l'on puisse compter sur lui en cas de coup dur. Pour faire court: il est attachant.




 Sachiko (Yoko Oshima), c'est... euh... une secrétaire? une assistante? un genre de coach? un peu tout ça à la fois?... désolée, mais ne n'ai pas bien compris à quoi elle servait! ^^' Retenez qu'elle passe son temps à manger et qu'elle assiste Ogura-San lorsqu'il s'agit d'entraîner Haruka pour que celle-ci garde la ligne. Ci-dessous, Sachiko en pleine action dans son occupation favorite:


 Momota-San (Takatoshi Kaneko) est le manager de Haruka. En fait, lui et Haruka ont tous les deux postulé le même jour pour ce job de manager. Si le doute est permis pour Sachiko quant à son utilité, ce n'est pas le cas pour lui: il est inutile et le dit d'ailleurs lui-même. Tout ce qu'il sait faire, c'est arrondir les yeux façon merlan frit. Il est très peu sûr de lui, très effacé et il ne semble pas connaître le milieu. Il suffit de voir ce qu'il ramène comme maillot de bain à Haruka pour que celle-ci puisse passer un casting. (^^) Bref, si on lui confiait les clés de la boutique, ça serait la cata!



 Je ne vous ai pas encore parlé de la grande vedette Haruka (Aya Hirayama). Alors, Haruka... est la personnification de la candeur. Bon, elle m'énerve un peu... là, je l'ai dit! Il lui faut pas mal de temps avant de comprendre ce pour quoi elle a été engagée. Inutile de vous dire que lorsqu'elle comprend (enfin), elle ne saute pas de joie, loin de là. Elle est même prête à tout arrêter. Elle ne se destinait pas du tout à ce métier et ne comprend pas pourquoi le patron l'a engagée. Elle pige encore moins tout ce qu'implique son travail. Il est vrai qu'elle est à l'opposé des jeunes filles qui veulent se lancer dans cette carrière et on le ressent bien dans la manière dont elle s'habille. Elle cache ses yeux derrière d'énormes carreaux et son corps dans un tailleur de fille coincée (ou tout juste sortie - de force - du couvent). Elle n'ose imaginer la réaction de ses parents ci ceux-ci venaient à apprendre ce qu'elle fait pour gagner sa vie. (Je sais que tout ceci fait partie des ressorts comiques, mais là c'est trop. Inutile de forcer autant le trait...) Bref, elle finit par rester car il faut quand même faire 10 épisodes, hein! (^^) Le plus énervant chez elle, c'est son côté pleurnichard et je n'attendais vraiment qu'une chose: une radicale évolution du personnage, parce que ça partait très mal.


 La principale rivale de notre héroïne se nomme Yuri (Saki Seto). C'est le genre mignonne mais glaciale et pimbêche.




 Yuri appartient à l'agence "Fine Pro". Ce sont les concurrents directs de "Doumu Project". Un petit mot sur les trois représentants de cette agence? *OUIIII* Alors, je commence par le boss (incarné par Satoshi Hashimoto). C'est un personnage qui joue les dangereux, mais ce n'est en fait qu'un parfait idiot parvenu (qui se veut drôle, mais c'est pas gagné). Le seul moment où j'ai ri, c'est dans cette fameuse scène où il se retrouve sur un manège.


 Qui dit "méchant-boss-dangereux" dit sbires. Le boss a comme assistant Kengo (Magii), qui est un peu moins abruti que lui et qui fait en permanence l'objet de moqueries parce qu'il est petit (le genre de gag qui va bien cinq minutes, mais qui lasse vite).


 Enfin, Kohei (Tetta Sugimoto) vient compléter le trio infernal. C'est de loin le plus intelligent des trois. En fait, c'est lui qui s'occupe de tout, c'est le cerveau de "Fine Pro".


 Les musiques collent bien au drama car elles sont simples et légères (et ce n'est pas une critique). L'ending "Aoba" par Meringue est également sympa à écouter et la petite animation qui va avec est toute mignonne.

En conclusion :

 L'heure est venue de conclure... alors, est-ce que je vais aller jusqu'à dire que c'est une bouse? Si tout le drama avait été à l'image des quatre premiers épisodes, j'aurais répondu par l'affirmative. Heureusement, à partir de l'épisode cinq, les gags sont devenus plus marrants, tout est devenu mieux, bref: le drama s'est enfin mis sur orbite. Attention, Haruka 17 reste un drama très con (il faut appeler un chat un chat), mais il a quand même réussi à me faire sourire, voire éclater de rire à plusieurs reprises.
 Notez également que Haruka 17 est le paradis des captures d'écran. On ne sait plus où donner de la tête tellement il y a de conneries à immortaliser...



 ... si vous voyez ce que je veux dire! (^^). Amateur d'humour potache, de caricatures  (et accessoirement de maillots de bain), ce drama est pour toi! (^^)


            Je vous laisse avec quelques morceaux choisis. A la prochaine! (^^)








IZA, le 4 septembre 2012




2 commentaires:

Kerydwen a dit…

Malheureusement, ça m'arrive justement un peu trop souvent d'avoir le sentiment que je vais regarder une bouse (ou un truc moyen) mais rien n'y fait, je lance quand même la machine et arrivée à la fin je dis qu'on ne m'y reprendra plus. Mais oui bien sûr. Donc je compatis ^^.

En tout cas, je ne connaissais pas du tout Haruka 17 malgré plusieurs visages familiers dans sa distribution, dont Furuta Arata pour qui j'ai également beaucoup d'affection. En dépit des clins d’œil et références, ce sera sans moi. Rien que l'héroïne pleurnicharde et stéréotypée est rédhibitoire alors si en plus on y ajoute une ambiance lourdingue et de l'humour potache, je préfère fuir à toute vitesse. Merci de préserver ma santé mentale par ce billet préventif :D.

Iza a dit…

Bon, alors me voilà rassurée, je me sens soudain beaucoup moins seule (^^)

Arata Furuta est l'un des seuls éléments valables de ce drama... très particulier (^^). Le pire, c'est que j'ai ri quand même. Je vais peut-être consulter.